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27 novembre 2011

Communiqué de presse du 25/11/2011 Les

 Communiqué de presse du 25/11/2011

 
Les affabulations des défenseurs du nucléaire ne connaissent pas de limites…
Communiqué de presse du RAC-France du 25 novembre 2011


Nous assistons actuellement à une avalanche de communication pour tenter de sauver l’industrie du nucléaire. Derniers exemples en date : le Président de la République se déplace aujourd’hui à la centrale de Tricastin et Jean-François Copé a annoncé mercredi en grande pompe le lancement d’une vaste campagne « d’information » sur les impacts d’une simple diminution de la part du nucléaire en France. C’est en effet à coup de millions de tracts et d’affiches que l’UMP entend marteler ses contre-vérités sur l’emploi et le coût qu’impliquerait en France une baisse de la part du nucléaire dans notre production d’électricité. Après l'argument fictif selon lequel le nucléaire serait à même de solutionner la crise climatique (1), c'est désormais sur les terrains de l'emploi et des coûts de l'électricité que le Gouvernement entend sauver le fleuron de son industrie.

Force est de constater que cette campagne repose sur des arguments mensongers et des approximations rapides.


Miser sur les alternatives : mauvais pour l’emploi et contraire au progrès ?


On peut lire sur la première de ces affiches qu’une diminution de la part du nucléaire entraînerait en France la perte de 400 000 emplois. Or, ce chiffre se réfère à l’ensemble des emplois de la filière nucléaire, tel qu’estimé par une étude de PWC pour Areva. Il ne convient donc pas de l’utiliser dans le cadre d’une simple diminution de la part du nucléaire (2). Par ailleurs, ce chiffre repose sur des fondements pour le moins farfelus. Il résulte de l'agrégation de 125 000 emplois directs dans l'électronucléaire en 2009 en France, plus 114 000 emplois indirects («soutenus par les commandes aux fournisseurs») et 171 000 emplois «induits», définis comme «alimentés par les dépenses des employés directs et indirects». Cette définition, qui permet de gonfler artificiellement l'estimation totale, ne correspond pas à l'usage habituel du terme «emplois induits» et ne permet pas de comparaison avec d'autres études (3).


L’UMP s’est par ailleurs bien gardée d’évoquer les emplois détruits ou tout simplement non créés dans les filières renouvelables et de la maîtrise de l’énergie, à cause des nombreuses entraves qu’a mis ce même Gouvernement à leur développement. Ainsi, selon le 10ème bilan sur l'état des énergies renouvelables en Europe (4), l’Allemagne compte aujourd’hui 333 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables contre 135 000 en France (ce chiffre, on le notera au passage, étant déjà supérieur au nombre d’emplois directs dans la filière du nucléaire)…Et si nous mettions en œuvre aujourd’hui le scénario négaWatt qui repose sur les économies d’énergie et le développement des renouvelables, nous pourrions aboutir en 2020 à la création nette de 600 000 emplois, en tenant compte des emplois détruits (5). Développer les filières alternatives n’est donc en aucun cas synonyme de frein au progrès.


Se désintoxiquer du nucléaire : trop cher pour les ménages et l’industrie ?


Sur la seconde de ces affiches, on peut lire qu’une diminution de la part du nucléaire en France
représentera une augmentation de 50% de la facture d’électricité…Mais d’après une étude récemment publiée par l’Union française de l’électricité (6), même sans revenir sur la part du nucléaire en France, le prix de l’électricité augmentera, d’au moins 33% en 2030. Qu’importe pour le Gouvernement, Eric Besson a confirmé mercredi le gel des prix de l’électricité et du gaz jusqu’aux présidentielles….Par ailleurs, plutôt que de raisonner en fonction du prix de l’électricité, amené dans tous les cas à augmenter, le Gouvernement devrait se concentrer sur l’adoption de politiques et d’instruments fiscaux adéquats pour réduire nos consommations d’énergie et alléger ainsi nos factures. Mais trop occupé à sauver le nucléaire, l’efficacité énergétique semble bien loin de ses préoccupations…(7)

Contacts :
Morgane Créach, RAC-F : 06 59 25 19 31
Opale Crivello, Réseau Sortir du Nucléaire : 06 64 66 01 23


(1) - Voir « Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire », novembre 2007 :
http://www.rac-f.org/Face-a-la-menace-climatique-l.html

(2) - Le RAC-F rappelle qu’il est pour une sortie progressive et complète du nucléaire, voir « 7 mesures clés pour engager la France dans la transition énergétique », novembre 2011 :
http://www.rac-f.org/Elections-7-mesures-cles-pour.html


(3) - Voir « Sortir du nucléaire : bon ou mauvais pour l’emploi ? », Philippe Quirion, économiste, chargé de recherches au CNRS, CIRED :
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-quirion/211111/sortir-du-nucleaire-bon-ou-mauvais-pour-lemploi


(4) - http://www.eurobserv-er.org/pdf/barobilan10.pdf

(5) - Chiffre pour le scénario 2006, voir http://www.negawatt.org/

(6) - http://www.ufe-electricite.fr/IMG/pdf/brochure_synthese_ufe_fr_bd.pdf

(7) - La France jouerait-elle un double jeu sur l’efficacité énergétique ? :
http://www.rac-f.org/La-France-jouerait-elle-un-double.html



Lien permanent vers ce communiqué: http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=846

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9 février 2011

Y a comme un goût de démago dans la bouche de Sarko...

Affaire Laetitia : Sarkozy pointe du doigt la justice

Les magistrats de Nantes ont voté « une semaine sans audiences » jusqu’au 10 février, après les récentes mises en causes du fonctionnement de la justice par le président N. Sarkozy dans l’affaire Laetitia.

    sarko_doigt

Nicolas Sarkozy avait parlé de « dysfonctionnements graves », affirmant : « Quand on laisse sortir de prison un individu sans s’assurer qu’il sera suivi par un conseiller d’insertion, c’est une faute. Ceux qui ont couvert ou laissé faire cette faute seront sanctionnés, c’est la règle ». Dans ses déclarations, le président de la République remet en cause le travail fait par la justice dans le cadre de l‘affaire Laetitia, cette jeune femme de 18 ans, retrouvée morte étranglée à Pornic le 1er février dernier, le principal suspect étant Tony Meilhon, un homme déjà condamnés à plusieurs reprises et libéré de prison il y a 1 an.  Nicolas Sarkozy avait alors commenté : "Notre devoir, c'est de protéger la société de ces monstres, je dis 'monstres'  parce que je crois qu'il y a un moment où il faut employer les mots qui correspondent aux situations et ne pas se voiler la réalité". Face aux accusations du chef de l’Etat, les Magistrats du tribunal de Nantes avaient décidé jeudi dernier, à l’appel des syndicats, de suspendre toutes les audiences considérées comme non-urgentes, pour montrer leur désaccord et leur colère face à une situation dont ils ne se sentent pas responsables.

Les syndicats crient au mauvais procès

Les syndicats de magistrats avancent avant tout un manque de moyens. Pour Christophe Régnard, de l’Union Syndicale de la Magistrature, les propos du président de la République sont tout bonnement « scandaleux », et parle de « populisme de bas-étage ». « Les magistrats du Tribunal de Nantes n’accepteront pas que dans une démarche démagogique visant à masquer l’incurie des pouvoirs publics, des magistrats ou des fonctionnaires servent de boucs émissaires ». En solidarité avec les magistrats de Nantes, l’USM comptait appeler à des assemblées générales dans toutes les juridictions, après les nouvelles déclarations controversées de F. Fillon, soutenant le chef de l‘Etat. Le ministre de la justice, Michel Mercier, a alors aussitôt proposer de recevoir les représentants syndicaux afin de calmer les tensions et d‘« évoquer avec eux le contenu des rapports définitifs d’inspection dès que ceux-ci lui auront été communiqués ». Pour Matthieu Bonduelle, secrétaire général de la Magistrature, c‘en est trop : « le mot ras-le-bol est faible, il y a un sentiment d’injustice et de révolte ». Une contestation qui tend à s’étendre puisqu’une cinquantaine de tribunaux en France se sont joints au mouvement, décidant à leur tour la suspension des audiences non-urgentes.

9 février 2011

music

Casiokids: Fot i Hose

9 février 2011

Le + de la semaine

Il s'appelle Charlie Veitch et vient d'Angleterre. Il se définit comme "un réalisateur absurde anarchiste avec un fort esprit révolutionnaire anarchiste (sic), qui essaie de faire tomber l'entier état d'esprit dans lequel nous sommes et vivons, la pyramide esclavagiste de contrôle hiérarchique et de lavage de cerveau, à travers le pouvoir de l'absurde et de la force de caractère, et en mettant le Mal en lumière pour les embarrasser sur Youtube". "Et c'est ce que je fais !", conclue t-il. Sur son site, Charlie et sa "Love Police" se chargent d'éveiller les consciences d'une société qui se laisse endormir et manipuler par la seule force de l'inaction et de l'acquiescement par fainéantise et par fatalisme. Charlie et son équipe, avec leur fidèle mégaphone, se mettent en scène à travers des vidéos dans lesquelles ils interpellent les passants et les font réagir sur une situation qu'ils trouvent anormale et que personne n'ose contester. Leurs principaux chevaux de batailles, ces fameux "ils" :  la société de consommation, les religions, la malbouffe, le laisser-faire des autorités publiques, le contrôle des masses, la politique de la peur... Bref, on adore ! C'est "que du bonheur" et c'est absolument à voir ! Et on comprend mieux pourquoi Indignez-vous de Stéphane Hessel marche aussi bien, sans que pour autant un réel sursaut citoyen ne parvienne à émerger...

-> sur son site : http://www.cveitch.org/    ou sur Youtube : http://www.youtube.com/user/cveitch


9 février 2011

Big Brother is flashing you

Jon Rafman a rassemblé un nombre impressionnant des photos les plus insolites prises par la caméra de Google Street View, fixée sur le toit de la voiture qui a parcourue la planète. Le résultat est juste incroyable... À se demander si toutes les photos proviennent vraiment d'un des 9 objectifs de la caméra de Google...
-> http://9-eyes.com/

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9 février 2011

Do you find it hard to sleep...

Plaid - "New Family"


9 février 2011

Les Jets de Fillon et MAM embêtent le chef de l'Etat...

9 février 2011

www.courrierinternational.com

Le retour de la Syrie au pays du Cèdre

La nomination de Najib Mikati au poste de Premier ministre n’est pas une victoire du Hezbollah mais bel et bien de Damas.

03.02.2011 | Mohanad Hage Ali

www.courrierinternational.com/article/2011/02/03/le-retour-de-la-syrie-au-pays-du-cedre

               

                     © Dessin de Bleibel, Liban.

Au Liban, le renversement du gouvernement pro-occidental par ses adversaires prosyriens – et notamment le Hezbollah – a mis en émoi les médias du monde. De nombreux organes de presse occidentaux n’ont pas hésité à décrire ce processus comme une sorte de coup d’Etat islamiste. Même la BBC a déclaré que le “candidat du Hezbollah”, Najib Mikati, avait remporté le plus de voix pour succéder à Saad Hariri comme Premier ministre. Sky News a été plus loin en affirmant que “le Hezbollah [prenait] le contrôle du gouvernement libanais”. Pourtant, tout le monde a fait fausse route. C’est la Syrie, et non le Hezbollah, qui a placé sous sa coupe le gouvernement libanais.

A l’origine de ce changement de gouvernement, onze anciens députés de la coalition du 14 Mars [coalition antisyrienne] – notamment Najib Mikati et Walid Joumblat – ont rejoint le camp prosyrien. “La géopolitique [l’influence syrienne] nous dicte de choisir entre nous jeter à la mer ou aller dans les bras des Arabes et de la Syrie”, a rappelé fin janvier le leader druze. Il avait pourtant accusé la Syrie d’avoir assassiné son père, Kamal, et aussi Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre. Walid Joumblatt avait également été la figure de proue de ce qu’on a appelé la “révolution du Cèdre”, en 2005 : ces grandes manifestations ayant abouti au retrait des troupes syriennes.

Les Etats-Unis avaient apporté un soutien inconditionnel à la coalition du 14 mars ; Walid Joumblatt et ses alliés parlaient d’une nouvelle ère de démocratie sous perfusion américaine. L’ère Bush vient à peine de prendre fin que le leader druze a déjà changé son fusil d’épaule, et la Syrie lui a une fois de plus ouvert grand les bras.

Pendant quatorze ans, la Syrie, par sa présence militaire et grâce à ses alliés locaux, a contrôlé tous les aspects de la vie politique libanaise. Son chef de la sécurité militaire à Beyrouth désignait les candidats aux postes clés du gouvernement. Pendant toutes ces années, les gouvernements européens et américain toléraient l’influence de la Syrie et discutaient directement avec Damas des questions libanaises. Aujourd’hui, les cendres de l’ère Bush à peine éteintes, la Syrie fait son grand retour avec l’aide de ses alliés. Et, d’après un diplomate européen, “nous avons vécu avec l’influence syrienne pendant des années, nous ne sommes pas ravis, mais il n’y aura aucune sanction ni de nouveau Vietnam”. Ce changement de gouvernement au Liban ne signifie pas que le Hezbollah va régner dans l’ombre, comme le déclarait avec emphase Newsweek. C’est plutôt la Syrie qui va régner dans l’ombre. Avec ce nouveau gouvernement dirigé par Najib Mikati, un riche homme d’affaires éduqué à l’occidentale, le Hezbollah reprendra le statut qu’il avait avant 2005, évitant la confrontation militaire et adoptant un profil bas vis-à-vis d’Israël. Pour Damas, ce gouvernement est un ballon d’essai qui lui permettra de tester son influence en l’absence de présence militaire ; il ne laissera donc personne, pas même le Hezbollah, saboter cette expérience.

La première préoccupation de la Syrie concerne le Tribunal spécial pour le Liban, qui enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri et devrait mettre en cause des membres du Hezbollah et des représentants syriens.

9 février 2011

des vacances en Tunisie... ?

MAM fait du co-avionage en famille...

9 février 2011

voila !

MAM et le savoir-faire français en matière d'ingérence...



 

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